Overview : Malgré ses immenses potentialités naturelles, la Guinée, avec une population estimée à plus de 10 millions d’habitants, reste parmi les pays les moins avancés et figure parmi les Etats fragiles. Selon le rapport mondial sur le développement humain 2015 publié par le PNUD, la Guinée est classée 182ème /188 contre 179ème /187 en 2013. Même si le pays a réalisé d’importants progrès dans le domaine de l’accès à l’éducation et de la santé, aucun OMD n’a été atteint à l’horizon 2015. Ce bilan est imputable au système de gouvernance qui a engendré de nombreuses crises C’est avec ce bilan que la Guinée, à l’instar des autres Nations du monde, s’est alignée sur le nouvel agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi que sur l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA). L’agenda 2030 repose sur un programme universel articulé autour de 17 Objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015-2030. Ce programme vise à : (i) éradiquer la faim et l’extrême pauvreté, (ii) réduire les inégalités au sein des États et entre États, (iii) atteindre l’égalité entre hommes et femmes, (iv) améliorer la gestion de l’eau et de l’énergie et (v) agir vite contre le changement climatique. Selon les analystes, la réalisation de ces objectifs coûterait entre 3.300 et 4.500 milliards de dollars (entre 3 000 et 4 100 milliards d’euros) par an. Pour être au rendez-vous de cet important agenda à l’horizon 2030, après la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola qui a eu des conséquences dévastatrices sur le plan économique et social, le Pays, avec l’appui des PTF, notamment le PNUD en partenariat avec la BAD, s’est dotée d’une Vision d’une Guinée Emergente à l’Horizon 2040. Sur cette base, le Gouvernement a bâti un plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020) comme instrument d’opérationnalisation quinquennale de ladite vision. Le PNDES, formellement adopté par l’Assemblée Nationale, est désormais l’unique document de référence pour toutes les interventions du Gouvernement et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) en matière de développement au cours des cinq prochaines années. Il est aligné sur les ODD et s’est fixé comme objectif global de « promouvoir une croissance forte et de qualité pour améliorer le bien-être des Guinéens, opérer la transformation structurelle de l’économie, tout en mettant le pays sur la trajectoire du développement durable ». L’actualisation du cadre de planification à travers l’élaboration des ces documents nationaux de planification a permis à la Guinée de renouer avec la chaîne de planification, programmation, budgétisation et suivi & évaluation (PPBSE). En effet, toutes les analyses diagnostiques effectuées dans le cadre du renforcement de capacités de la Gouvernance économique convergent sur le fait que le système de Planification-Programmation et Suivi & Evaluation du pays est confronté à d’énormes contraintes qui ont bloqué son fonctionnement optimal depuis des années. Ce diagnostique, réalisé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD), a mis en exergue plusieurs faiblesses dont : (i) l’inexistence d’un cadre intégré d’information pour la programmation et le suivi et évaluation de la mise en œuvre des projets et programmes du PIP, et ii) une déficience des capacités humaines, tant au niveau central que déconcentré. Face à cette situation, le Gouvernement, à travers le Ministère du Plan et du Développement Economique a sollicité et obtenu des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), notamment le PNUD en partenariat avec la BAD, la mise en place d’un outil informatique solide permettant de moderniser et de gérer de façon optimale et intégrée, toute la chaîne PPBSE. C’est dans ce cadre que le PNUD a recruté au terme d’un processus compétitif un Cabinet d’étude international pour la mise en place d’une Plateforme Intégrée d’Informations pour la programmation et le suivi et évaluation des projets et programmes de développement y compris le PIP en République de Guinée. Conformément au cahier de charge, le Cabinet a fourni les 4 modules informatiques de la plateforme. La Direction Nationale des Investissements Publics (DNIP) avec l’appui du PNUD et de la BAD ainsi que d’un consultant international spécialiste en système d’informations et chargé du suivi de la mise en œuvre du projet, envisage immédiatement de tester l’aptitude au bon fonctionnement des modules de l’application. A court et moyen terme, il a été envisagé de renforcer les capacités de la DNIP pour assurer une bonne appropriation de la plateforme. Pour y parvenir, lance un appel à candidature pour le recrutement d’un consultant informaticien dont la mission se décline ainsi qu’il suit. Prière envoyer vos propositions (propositions technique et financière) dûment signées : Uniquement par e-mail : A : ic.offres.gn@undp.org avec mention de la référence et intitulé du dossier. |