948/IC/PNUD-BCR/2019-Recrutement d’un(e) consultant(e) international(e) pour l’élaboration du document de bilan commun de pays (CCA) has been closed on 21 Oct 2019. It no longer accepts any bids. For further information, you can contact the United Nations Development Programme
Bellow, you can find more information about this project:
Location: Madagascar
United Nations Development Programme
Government
Consulting
Closed
04 Oct 2019
21 Oct 2019
Not available
NOTICE DE SELECTION
Recrutement d’un(e) consultant(e) international(e) pour l’élaboration du document de bilan commun de pays (CCA)
Référence du dossier : 948/IC/PNUD-BCR/2019
Délai de réception des offres : 21 Octobre 2019
Pays Madagascar
Intitulé de la mission : Elaboration du document de bilan commun de pays (CCA)
Type de Contrat : Contrat Individuel
Niveau de poste et d’expérience : International
Durée de la mission 40 jours ouvrables
Type et Lieu d’affectation : Antananarivo
Prière envoyer vos propositions (propositions technique et financière) dûment signées à l’adresse e-mail [email protected] avec mention de la référence et intitulé du dossier ou encore à l’adresse ci-dessous :
Programme des Nations Unies pour le Développement
Maison Commune des Nations Unies,
Rue Dr Rasseta, Route de Majunga
Andraharo, Antananarivo, Madagascar
Votre proposition devra être reçue au plus tard le 21 Octobre 2019 à 15h00, heure d’Antananarivo.
N’hésitez pas à écrire à l’adresse [email protected] pour toute information complémentaire.
Les candidatures féminines sont vivement encouragées.
Les Termes de Référence sont joints en annexe 01 de cette notice pour plus de détail sur la mission.
Ils décrivent principalement le contexte de la mission, les responsabilités assignées à la mission, les produits attendus de la mission ainsi que le profil des candidats recherchés.
Contexte
Le système des Nations Unies (SNU) à Madagascar terminera son actuel UNDAF en décembre 2020 et passera à la prochaine génération de cadre de coopération dénommée « Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (UNSDCF) ». Une feuille de route a été adoptée par l'Equipe-Pays des Nations Unies (UNCT) et le Gouvernement pour la conception de ce nouveau cadre de coopération, conformément au cycle de planification nationale.
La réforme du SNU initiée par le Secrétaire Général des Nations Unies met l'accent sur le cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme le document stratégique le plus important pour l'engagement du SNU avec le pays. Le cadre de coopération devra inclure toutes les agences des Nations Unies opérant dans le pays (agences résidentes et agences non résidentes). L'UNCT s'emploiera à concevoir un nouveau cadre de coopération à un niveau de résultats plus élevé (Effet).
Le CCA qui constitue l’une des étapes dans la formulation du nouveau cadre de coopération est une évaluation indépendante, impartiale et collective du SNU (c'est-à-dire une description de la situation du pays) et une analyse (c'est-à-dire une description des causes et de leurs implications) de la situation du pays pour son utilisation interne dans la conception du cadre de coopération. Il examine les progrès, les lacunes, les opportunités et les goulots d’étranglement par rapport à l’engagement du pays à réaliser l’Agenda 2030, les normes et standards des Nations Unies et les principes de la Charte des Nations Unies ainsi que l’agenda 2063 de l’Union africaine. Le CCA prendra aussi en compte les questions et autres problématiques transnationales, sous-régionales et régionales.
L'UNCT va confier l’élaboration du CCA à une équipe de consultants multidisciplinaires composée d’un(e) Consultant(e) international(e), Chef d’équipe et en charge du volet Gouvernance, d’un(e) consultant(e) national(e) en charge du volet Social, d’un(e) consultant(e) national(e) en charge du volet Environnement, d’un(e) consultant(e) national(e) en charge du volet Economie. L‘équipe de consultants va travailler étroitement avec un pool d’experts des agences du SNU à Madagascar.
Le volet social concerne les ODD 1, 2, 3, 4, 5, 6. Le volet environnement englobe les ODD 12, 13, 14, 15. Le volet économie traite les ODD 7, 8, 9, 10,11. Le volet gouvernance concerne l‘ODD 16.
Attributions de l’équipe de consultants
L’équipe de consultants va :
Identifier et analyser les personnes laissées de côté ou à risque d'être laissées de côté :
Le CCA, au moyen de processus d'engagement inclusifs et multipartites, devrait évaluer la mise en œuvre par le pays de son engagement à ne laisser personne de côté (LNOB)[1] en identifiant qui sont ceux qui sont laissés de côté, y compris ceux qui sont les plus éloignés, et les causes profondes de l'inégalité, de l'exclusion et de la discrimination.
L'évaluation devrait mettre en lumière les groupes vulnérables et exclus, en s'appuyant sur les données et l'analyse présentées dans l'analyse faite par objectif de développement durable, assurant la désagrégation et la granularité infranationale dans la mesure du possible, non seulement pour cartographier le regroupement des inégalités, mais également de localiser et d'identifier les personnes qui éprouvent de multiples formes de désavantage, c'est-à-dire les plus loin derrière; elle devrait souligner une approche multidimensionnelle de l'analyse et de la présentation des données, et s'appuyer sur les orientations fournies dans le cadre du guide opérationnel de LNOB[2].
L'approche LNOB vise à identifier qui est laissé de côté et de quelles manières, et qui d'entre eux est probablement le plus éloigné derrière. À cette fin, le CCA doit : (i) recueillir et analyser toutes les données et informations révélant les lacunes et les tendances dans la mise en œuvre des ODD entre les sous-populations et/ou les localités géographiques ; ii) intégrer des données et des informations provenant de diverses sources, notamment de statistiques nationales, d'institutions nationales des droits de l'homme, de mécanismes internationaux des droits de l'homme, d'organes de surveillance de l'OIT, d'organisations de la société civile, y compris les organisations et/ou les données au niveau communautaire; et (iii) combiner les différentes analyses pertinentes réalisées par le Gouvernement et le SNU sur l’humanitaire, le développement, les droits de l'homme, les conflits, les inégalités, l'analyse politique, le risque pour mieux faire un bilan conjoint de ceux qui sont laissés de côté et pourquoi.
Identifier les risques multidimensionnels susceptibles d'avoir une incidence sur le développement du pays, couvrant un large éventail de questions de développement, humanitaires, de consolidation de la paix et de droits de l'homme :
Le CCA devrait aider le SNU à identifier les groupes laissés de côté et à mieux comprendre les facteurs sous-jacents de risques, de vulnérabilités, y compris sociaux ou liés aux conflits, aux catastrophes naturelles (cyclones, inondations, sècheresse dans le sud…), aux épidémies (polio, peste, rougeole …), au changement climatique (augmentation de la fréquence et de la sévérité des catastrophes climatiques, perturbation des régimes pluviométriques, …), à l'environnement ou à l'économie. Une analyse approfondie de ces questions permet de comprendre les causes profondes et les causes immédiates de ces problèmes mentionnés ci-dessus, les parties prenantes, les déclencheurs, ainsi que leurs impacts sur la population, le travail et la présence du SNU dans le pays. Cette analyse devrait également préciser en quoi l'engagement du SNU peut influer sur les dynamiques, de manière positive et/ou négative, et comment gérer les effets négatifs et maximiser les effets positifs.
Faire une analyse des structures de gouvernance du pays :
Il est important de tenir compte de la structure verticale et de la décentralisation de l'administration publique, ainsi que de l'autorité conférée aux autorités locales (Régions, Districts et Communes) pour administrer les services publics et percevoir des ressources publiques. Une analyse du niveau de sécurité, de la corruption, de l'État de droit et de l'accès à la justice sera un élément important pour évaluer l'efficacité de l'administration publique et la capacité de l'État à réaliser, promouvoir, protéger et respecter les droits de l'homme.
Il faudra aussi évaluer comment les titulaires de droits[3] sont liés aux détenteurs d’obligations[4], en particulier ceux qui sont laissés de côté ou qui risquent d'être laissés de côté, ont le droit de former des groupes, d'organiser et d’engager les sujets d’obligation (accès à l'information, liberté d'expression, d’association et de réunion) y compris le rôle des organisations communautaires et des groupes de bénévoles dans l'édification de la cohésion sociale et de la confiance envers les institutions, qui peuvent contribuer à assurer la réalisation des ODD.
Analyser les données disponibles et les données manquantes dans le pays pour renseigner les indicateurs des cibles ODD :
les données nécessaires pour renseigner les indicateurs de progrès des cibles ODD devraient aller au-delà des statistiques nationales officielles et utiliser de nouvelles sources de données et outils de diagnostic, telles que les évaluations nationales, les enquêtes ciblées utilisant la technologie mobile, etc. Cela devrait être fait conformément à l'approche des données basée sur les droits de l'homme, aux normes internationales de protection des données et aux Principes des Nations Unies relatifs à la protection des données à caractère personnel et à la protection de la vie privée. L’analyse tiendra compte des cibles ODD prioritaires retenus par le pays[5] ainsi que les résultats de la mission MAPS[6]. Les recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) pour Madagascar réalisé en 2019 et d'autres recommandations émanant des Organes de Traités et des Rapporteurs Spéciaux fourniront une base importante pour la mise en évidence des lacunes et des obligations dans le domaine des droits de l’homme. Les recommandations de l’EPU seront prises en compte.
Evaluer les éléments ci-après grâce à une analyse axée sur les données :
Résultats attendus
On s'attend à ce que l’équipe de consultants arrive avec les résultats ci-après menant à la préparation de l'UNSDCF, sur la base des preuves de prise de décision visant à définir le domaine d'intérêt de l'UNCT à l'appui des priorités nationales, à savoir :
Méthodologie de travail
Le CCA sera mené sur la base des informations, des études, des métadonnées, des recherches et des données statistiques disponibles et à jour. Celles-ci comprennent aussi les stratégies de développement nationale et sectorielles, les allocations budgétaires nationales et le financement du développement provenant de sources intérieures et extérieures, privées et publiques.
De ce fait, afin de recueillir des données pertinentes, l’équipe de consultants peut adopter plusieurs méthodologies, notamment :
Calendrier et livrables
A la signature du contrat, la documentation nécessaire pour l’exercice de l’évaluation sera remise à l’équipe de consultants
Les honoraires des consultants seront calculés sur la base de quarante (40) jours ouvrables mais la réalisation de l’exercice d’analyse s’étalera du début octobre jusqu’à mi-décembre 2019.
Dans l’accomplissement de sa mission, le consultant international, chef d’équipe est appelé à travailler à distance. Il mentionnera dans son offre technique les tâches à faire à distance et celles nécessitant une présence à Madagascar. La présence du(de la) consultant(e) international(e) à Madagascar ne devra pas dépasser trente (30) jours calendaires.
Qualifications du consultant International
Le(la) consultant(e) international(e) devrait avoir les qualifications ci-après :
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