Sous la supervision du Chargé de Programme Environnement du PNUD et de DNPNCC du MEEF, en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, le Cabinet avec l’appui des Institutions de recherche nationale sera chargé de mener une évaluation des risques et de la vulnérabilité aux changements climatiques afin d’identifier et d’établir des priorités quant aux options d’adaptation dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la foresterie, de l’eau et de la zone côtière.

Plus spécifiquement, il assurera les tâches suivantes :

• Renforcer les capacités d’intervention d’au moins une Institution de recherche nationale et des départements ministériels sectoriels afin qu’il puisse porter le processus d’ERVC au niveau des autres structures nationales ;

Mener, sur la base des projections climatiques réalisée, une évaluation des risques et de la vulnérabilité climatiques (ERVC) dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la 

• foresterie. En termes de zones cibles, le projet se focalisera pour :

• l'agriculture en Haute Guinée,
• l'élevage dans la zone pastorale soudano-guinéenne du nord qui comprend les préfectures de Koundara, Gaoual, Mali, Dinguiraye, Siguiri et Mandiana,
• la foresterie dans les forêts de mangrove de la Basse Guinée,
• l’eau sur l’étendue du territoire guinéen,
• la zone côtière dans la Basse Guinée.

• Animer les ateliers de validation d’évaluation des risques et de la vulnérabilité climatiques (ERVC) réalisées ;
• Intégrer les dynamiques socio-économiques en particulier le genre dans l’analyse l’ERVC en vue de procéder à l'identification et la priorisation des options d'adaptation pour les groupes les plus vulnérables aux impacts du changement climatique ;
• Développer la méthodologie et les TDR des formations pour les acteurs nationaux en vue de renforcer leurs capacités en matière de l’ERVC.

• Animer un Atelier de validation du processus ERVC ;
• Identifier, décrire et catégoriser sur la base d’une analyse multicritère et une approche participative, les différentes options d’adaptation dans les secteurs les plus vulnérables de la Guinée : ressources en eau, zones côtières, agriculture, l'élevage et la sylviculture ;
• Proposer des critères et une méthodologie pour l’établissement des priorités des options d’adaptation ;
• Formuler des recommandations en matière d’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement.