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ÉVALUATION APPROFONDIE DU PROGRAMME DE PRISE EN CHARGE DE LA MAS ET DOCUMENTATION DES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS APRÈS PLUS DE 10 ANNÉES DE MISE EN ŒUVRE AU NIGER Education & Training, Consumer Goods & Services ÉVALUATION APPROFONDIE DU PROGRAMME DE PRISE EN CHARGE DE LA MAS ET DOCUMENTATION DES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS APRÈS PLUS DE 10 ANNÉES DE MISE EN ŒUVRE AU NIGER
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ÉVALUATION APPROFONDIE DU PROGRAMME DE PRISE EN CHARGE DE LA MAS ET DOCUMENTATION DES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS APRÈS PLUS DE 10 ANNÉES DE MISE EN ŒUVRE AU NIGER

ÉVALUATION APPROFONDIE DU PROGRAMME DE PRISE EN CHARGE DE LA MAS ET DOCUMENTATION DES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS APRÈS PLUS DE 10 ANNÉES DE MISE EN ŒUVRE AU NIGER has been closed on 17 Jan 2018. It no longer accepts any bids. For further information, you can contact the United Nations Children's Fund

Bellow, you can find more information about this project: 

Location: Niger

General information

Donor:

United Nations Children's Fund

Industry:

Education & Training

Consumer Goods & Services

Status:

Closed

Timeline

Published:

22 Dec 2017

Deadline:

17 Jan 2018

Value:

Not available

Contacts

Name:

Gisele Voumbo

Phone:

+227 20727100

Description

  1. JUSTIFICATION DE L’ÉTUDE

 

Le programme PCIMA est en pleine évolution, incluant une variété d'interventions spécifiques et sensibles à la nutrition. Cependant, les prévalences de malnutrition restent élevées et évoluent très lentement dans le temps. Depuis la mise à l’échelle de la PCIMA au Niger, un certain nombre de défis et de questions n’ont toujours pas trouvé de réponse. Quelques-uns de ces défis sont listés ci-dessous :

  • Le recours au financement et au partenariat humanitaires: Depuis sa mise en œuvre (il y a plus de dix ans), la PCIMA est largement financée par des ressources humanitaires. Au cours des deux dernières années du cycle de programmation actuel, le gouvernement a acheté des ATPE deux fois, contribuant à environ 2% des besoins annuels. Au cours des 5 dernières années les dépenses annuelles pour le traitement de la MAS ont été estimées à environ 40 millions de dollars. La moitié de ce montant est consacré à l’achat d’ATPE et autres intrants nutritionnels et médicaux, tandis que l’autre moitié couvre les besoins pour la mise en œuvre générale, principalement via les ONG internationales. On estime qu'environ 80% du traitement de la MAS est soutenu par des ONG (toutes internationales, sauf une ONG nationale – BEFEN/ALIMA). En plus du soutien technique et logistique, les ONG et l'UNICEF couvrent également une partie des coûts des ressources humaines des hôpitaux du gouvernement pour assurer une qualité de traitement adéquate. On estime que plus de 2000 agents de santé sont financés par le programme PCIMAS.

 

ECHO est l'un des principaux bailleurs de fonds, contribuant à hauteur de 50% du coût du programme UNICEF pour la prise en charge de la MAS, tout en finançant à 100% des coûts de fonctionnement des ONG. D’autres bailleurs de fond comme le gouvernement Japonais ou Américain (USAID) ont apporté une contribution considérable, ainsi que les fonds CERF qui ont financé la prise en charge lors de la première année du cycle actuel du programme, avec une contribution ultérieure se focalisant uniquement sur les situations d'urgence (Diffa). Des contributions plus restreintes mais régulières sont reçues de la part de l'Espagne et de l'Allemagne.

 

De leur côté, les ONG dépendent presque à 100% du financement d'ECHO. En 2016, certaines des ONG clés dans le traitement de la MAS (par exemple, MSF) ont commencé à se retirer – pour des raisons à la fois financière et de pertinence d’intervention liée à leur mandat humanitaire. Depuis un an, on observe une diminution générale des ressources pour la prise en charge de la MAS. ECHO a commencé à réduire progressivement sa contribution et des discussions sont en cours sur l’arrêt probable des financements d’ECHO pour le traitement de la MAS d'ici à 2019. Récemment, suite au retrait des ONGs, quelques communes ont commencé à allouer des ressources locales au financement du personnel de santé et volontaires communautaires de quelques CRENI.

 

  • L’utilisation inappropriée des ATPE confirmée par un audit organisé par l'UNICEF en 2014. Les défis majeurs de la chaîne d'approvisionnement des ATPE et autres produits thérapeutiques sont d’autres obstacles à la pérennisation des programmes PCIMA.

 

  • La couverture théorique estimée du programme PCIMA est très élevée alors que des enquêtes de couverture localisées suggèrent le contraire. Étant donné les nombreux obstacles à l'accès aux soins de santé, notamment géographique (par exemple> 50% de la population vit à plus de 5 km des établissements de santé) et les obstacles socio-économiques, la couverture théorique mériterait d’être remise en question. Des incohérences supplémentaires dans la couverture et l'utilisation des services MAS sont observées dans le suivi décentralisé (MORES), où l'utilisation continue des services élevée (avec des estimations supérieures à 100%) est en contradiction avec les goulets d'étranglement identifiés que sont la couverture géographique, la qualité, la disponibilité des ressources humaines ou bien même des intrants.

 

  • La consommation d’ATPE moyenne par enfant est significativement plus faible (104 sachets par traitement) que la moyenne mondiale (156 sachets par traitement). Une des explications qui reste à confirmer pourrait être liée au fait que la majorité (environ 70%) des enfants MAS ont moins de 2 ans, avec un faible poids à l'admission et donc requiert des quantités plus faibles par rapport à la moyenne globale.
  • La proportion élevée d’enfants MAS dans un contexte où des interventions de prévention sont mises en œuvre. Dans 17 communes où des interventions nutritionnelles préventives sont mises en œuvre (en partenariat avec des ONG impliquées également dans la prise en charge de la MAS), environ 25% des enfants de moins de 5 ans auraient reçu un traitement MAS, dont 6% plus d'une fois au cours des 12 mois précédant des enquêtes LQAS (2015 et 2016).

Étant donné l’impact de la malnutrition sur la mortalité et le bien-être des enfants, la pérennisation des programmes PCIMA reste une priorité. Compte tenu des défis soulignés plus haut, et face aux financements d’urgences qui vont en s’amenuisant, la prise en charge de la MAS doit inévitablement être repensée et restructurée. Une évaluation approfondie de la PCIMA au Niger sur les 10 dernières années doit permettre d'identifier les leçons apprises et les orientations nouvelles permettant de repenser la stratégie PCIMA prenant en compte les changements dans le contexte actuel du Niger en termes de financement et de partenariats.

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