Appel à propositions pour soumission de micro-projets d’assistance aux survivants et communautés touchées par la maladie Ebola dans la préfecture de Coyah et la Commune Urbaine de Kindia en (Basse Guinée) has been closed on 06 Aug 2017. It no longer accepts any bids. For further information, you can contact the United Nations Development Programme
Bellow, you can find more information about this project:
Location: Guinea
United Nations Development Programme
Government
Consumer Goods & Services
Closed
28 Jul 2017
06 Aug 2017
Not available
La Guinée, épicentre de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, a été fortement affectée avec 3.351 cas d'Ebola, dont 2.083 décès. Le début de l'épidémie a été déclaré le 23 mars 2014 par l'OMS, et la fin de la transmission de la maladie à Virus Ebola (MVE) en Guinée a été annoncée le 29 décembre 2015, soit 42 jours après que la dernière patiente atteinte de la MVE soit sortie du centre de Nongo. Suite à cette déclaration, la Guinée est entrée dans une période de surveillance renforcée de 90 jours. Le 17 mars 2016, 12 jours avant la fin de cette période, 2 nouveaux patients provenant de la sous-préfecture de Koropara (Préfecture de Nzérékoré) ont été confirmés positifs à Ebola, marquant la résurgence de l'épidémie Ebola en Guinée Forestière. Les 2 patients ont été transférés immédiatement après confirmation au Centre de Traitement Ebola (CTE) de N’Zérékoré géré par ALIMA, gardé alors en stand-by. Ces cas confirmés sont en lien épidémiologique avec trois décès communautaires enregistrés dans la même sous-préfecture en fin février, au cours du mois de mars et qui avaient été identifiés comme cas probables. Quelques jours plus tard, 5 autres cas positifs étaient confirmés menant le nombre total à 7 cas positifs confirmés et 3 cas probables décédés avant la confirmation de la résurgence.
La Guinée est donc exposée à un large éventail de risques liés aux dangers naturels, y compris les risques climatiques, les risques sismiques et épidémiologiques. Comme la récente épidémie de la maladie à virus Ebola l’a montré, le pays a des capacités de prévention des catastrophes, de préparation et de réponse très limitées. Aussi, fort de l'expérience de la crise Ebola et des résultats d’une récente évaluation des capacités nationales en matière de réduction des risques et de gestion de catastrophes menée au début de l’année 2016, le système des Nations Unies et ses partenaires sont en train de développer un programme inter-agence pour appuyer les activités de renforcement des capacités de résistance aux catastrophes, de réduction des risques et de préparation de la réponse aux urgences. Ce programme appuiera directement la mise en œuvre d’activités s’inscrivant dans certains domaines prioritaires identifiés dans la Stratégie nationale de résilience et de relèvement socio-économique post-Ebola et dans son plan d'action prioritaire post-Ebola. Il soutiendra également la mise en œuvre du prochain 4ème pilier de l’UNDAF axé sur le relèvement post-Ebola et la résilience.
En Octobre 2015, la Cellule Nationale de Coordination Ebola a organisé à Kindia un atelier regroupant tous les partenaires impliqués dans la riposte contre la maladie Ebola pour identifier les problèmes auxquels font face les survivants de la maladie Ebola, et ainsi définir la stratégie pour venir en aide à ces survivants et leurs communautés. Il est ressorti de cet atelier qu’en termes de définition ; en outre la personne guérie d’Ebola, on entend aussi par survivant affecté toute autre personne touchée de près ou de loin par le virus Ebola et ses conséquences. Ainsi, il a été par la suite identifié les quelques 1.265 guéris, 6.193 orphelins, 500 veufs, 600 veuves, 7.632 autres membres de familles des personnes guéries d’Ebola, 15.198 membres de familles des personnes tuées par Ebola. A cela s’ajoute 96 travailleurs de la réponse ayant été directement exposés au virus Ebola et plus de 3.000 autres travailleurs de la riposte qui n’ont pas été directement exposés. Toutes ces catégories ont des besoins urgents d’assistance tant médicale, psychosociale, économique, qu’en réinsertion socio-professionnelle qui leur permettrait de remonter des situations difficiles héritées de l’épidémie d’Ebola. A cela s’ajoute aussi certains cas de stigmatisation souvent observée envers les guéris suite d’une part à la peur de contamination par des proches de ces guéris et au manque de compréhension générale de la maladie et du statut de survivant d’autre part. Ledit atelier a scindé les besoins d’assistance ci-haut évoqués en quatre composantes : soins médicaux et suivi des personnes guéries, le soutien psychologique, relance socioéconomique et la lutte contre la stigmatisation et exclusion sociale envers les personnes guéries.
C’est dans le but de contribuer aux efforts des autres partenaires d’appui aux survivants ainsi que des communautés touchées, et ce en alignement avec la Stratégie Nationale d’Assistance aux Survivants que le PNUD se propose la mise en œuvre de ce projet dont le volet sur la relance socioéconomique sera exécuté à travers les appels à propositions aux organisations de développement communautaire agissant dans les zones couvertes par les activités du projet.
Modalité de soumission
Le dossier complet sera à déposer
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